Écrit par 9 h 00 min 2009, Scènes/Live

« Métamorphosez-vous en animal » qu’il disait

theatrePhoto via Flickr | bastxxx

J’ai repris les cours de théâtre. Je dis repris, car j’en ai fait durant plusieurs années à l’âge de 10 ans. Vaincre ma timidité, était la raison principale pour moi de me lancer dans le théâtre. C’était devenu un vrai plaisir.

Les années ont passées. Bac en poche, études post-bac, premiers diplômes, premier grand amour, premier appart, premier enfant (ah non, je vais trop loin là) et l’envie de faire du théâtre est revenue.

Ça va faire un mois que je suis des cours à Paris. L’ambiance dans le groupe (15 personnes) est là, le professeur est top, et on aura même droit à faire une représentation dans un théâtre Parisien en fin d’année. On en est pas encore là…

Trois cours ont déjà eux lieux. Présentations, exercices physiques ; le prof a su créer un sentiment de confiance et d’aisance dans le groupe. Hier, les premiers exercices d’improvisations ont débutés.
Notre prof, Raphaël, lance le sujet :

Un couple reçoit un autre couple à dîner. Situation banale, le repas est censé se passer naturellement. Mais progressivement, chaque personnage doit se métamorphoser en un animal. De simples gestes/onomatopées, jusqu’à la métamorphose complète, où l’animal évoluera dans l’espace sans se préoccuper des autres animaux. Une fois l’état animal atteint, le personnage ré-apparait petit à petit jusqu’à redevenir, toujours de façon progressive, un être humain.

Des groupes de 4 personnes se sont lancés. A partir de scènes de dîners plutôt banals, naissaient de vraies basses-cours ! Ce fût dur de ne pas éclater de rire, tant un mouvement des bras imitant l’envol d’une mouche, au milieu d’une conversation était drôle !

Le plus dur au final est de ne pas s’angoisser par rapport à la métamorphose des autres. Il faut prendre le temps d’évoluer, étape par étape, sans précipiter la transformation. J’ai trouvé que le retour de l’animal à l’humain était plus difficile.

A la fin du cours, nous avons commencé à travailler sur des textes qui nous serviront de support pendant plusieurs séances. Chanson de Gainsbourg, skecths de Desproges, Kaamelott, extrait de Phèdre de Racine… De l’absurde, du tragique, du comique, de l’imitation, il y’en avait pour tous les goûts ! Même l’addition de Muriel Robin était là !
J’ai donc décidé de travailler sur une scène de Cuisines & Dépendances d’Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri. C’est un dialogue. On verra ce que les premiers essais donneront.

En tout cas, je sais que même si j’ai une boule au ventre avant de passer devant tout le monde, cette boule d’angoisse se transforme vite en boule de plaisir.
A ceux qui ont envie de connaître le théâtre ou l’improvisation, je vous conseillerai d’assister (en tant que spectateur) à des matchs d’improvisations. Plus d’informations sur les matchs de Ligues d’impro.

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Last modified: 22 mars 2018

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