Écrit par 12 h 31 min 2013, Scènes/Live

Youth Lagoon @ Trabendo, 08/07/2013

Youth Lagoon @ Trabendo, 08/07/2013

En février 2010, je fêtais mes 26 ans au Point Éphémère, en compagnie de Youth Lagoon. Un an et demi plus tard, le jeune chanteur originaire de l’Idaho est de retour dans la capitale pour présenter son nouvel album : Wondrous Bughouse.

Faut être assez fou pour s’enfermer de ce temps là dans une salle de concert. Mais soyons fou justement.

J’arrive tout juste pour la fin de la première partie (A grave with no name), et un constat s’impose : le Trabendo ne fera pas salle comble ce soir.

Youth Lagoon @ Trabendo, 08/07/2013

Pendant le changement de plateau, Trevor Powers (chanteur de Youth Lagoon) monte sur scène checker lui-même ses instruments. Arborant un look plutôt décontract’, le jeune homme traîne toujours quelques mèches colorées (rouge et bleu) perdues dans sa tignasse.

Le concert démarre comme sur le deuxième album par l’intro assez angoissante : Through Mind and Back. S’enchaîne ensuite Mute, un titre avec beaucoup d’ampleur et de couches instrumentales (ils sont quatre sur scène ce soir là, alors qu’en 2011, Youth Lagoon était accompagné seulement d’un bassiste).

Sa voix est très aiguë  parfois stridente par moment, arrivant même à surpasser le bruit de ses instruments. D’autres titres du deuxième album suivent : Sleep pralysis, Pelican Man et (l’insupportable ou trop Animal Collective Touch) Attic Doctor.

Il n’est pas difficile de voir que le public montre sa joie quand les premières notes des titres du premier album, The Year of Hibernation, retentissent. Canoons, July et Seventeen seront pour moi les moments les plus forts de la soirée : parfaite maîtrise des instruments et de la voix.

Le rappel se fera sur l’excellent Dropla, le meilleur titre de son dernier album. Les You’ll never die résonneront longtemps encore après le concert.

Pas de Daydream ni de Posters. Dû sûrement à des titres assez longs, et étirés sur scène, le nombre de chansons interprétés ce soir ne dépassera pas dix.
Dommage, on aurait bien voulu en voir un peu plus…

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Last modified: 24 juillet 2013

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